A trois
semaines des championnats du monde de Kazan, la brasseuse Fanny Deberghes
s’apprête à vivre sa première échéance internationale au sein de l’équipe de
France. Entretien.
Fanny,
dans quel état d’esprit es-tu ?
Je suis
un peu stressée, mais impatiente de plonger dans le grand bain. Pour l’instant,
j’appréhende un peu parce que je sors tout juste d’une blessure au genou qui
m’a empêché de travailler mon ciseau pendant six semaines, mais il me tarde d’y
être (sourire)…
As-tu
conscience d’être sur le point d’intégrer la « grande » équipe de
France ?
C’est
un rêve qui se réalise ! Il y a encore deux ans, je suivais les Bleus à la
télévision. Alors lorsque je me suis qualifiée pour les Mondiaux aux
championnats de France de Limoges, il m’a fallu du temps pour me faire à l’idée
que j’allais rejoindre la « grande » équipe de France.
As-tu
évoqué la question des Mondiaux avec les cadres du collectif national ?
Personne
n’est venu me voir pour évoquer le sujet, mais lors du stage à Tenerife (fin
avril-début, ndlr), j’ai pu m’habituer aux modes de fonctionnement du groupe
national. J’ai quand même pu échanger à cette occasion avec Florent Manaudou
qui m’a aidé pour les départs. Il m’a fait part de son expérience et j’ai
trouvé ça très sympa. C’était intimidant au début, mais les cadres de l’équipe
de France sont simples et accessibles. C’est un plaisir d’évoluer à leur
côté !
Les
Mondiaux constituent-ils une manière de te positionner pour les Jeux Olympiques
de Rio ?
En
termes d’expérience, ça ne fait aucun doute. Pour le reste, il me faudra, comme
les autres nageurs, décrocher ma qualification aux championnats de France 2016
à Montpellier. Mais pour l’instant, je ne veux pas y penser. Je vais d’abord me
concentrer sur les Mondiaux de Kazan et ensuite on s’attaquera à la préparation
olympique !
Que
travailles-tu à l’entraînement à l’approche de Kazan ?
Je n’ai
repris le ciseau de brasse que depuis deux semaines, donc pour l’instant, je me
concentre sur la technique avant de me concentrer sur le foncier pendant les deux
prochaines semaines.
Depuis
plusieurs années, on entend dire que le renouvellement générationnel ne s’opère
plus ou moins bien. As-tu le sentiment d’incarner le renouveau du collectif
national ?
L’équipe
féminine a dû faire face à plusieurs retraites de grandes championnes et si les
jeunes nageuses ne manquent pas de talent, cela demande du temps de percer au
plus haut niveau. Mais avec Charlotte (Bonnet), Coralie (Balmy), Ophélie
(Cyrielle-Etienne), Béryl (Gastaldello) ou Anna (Santamans), le groupe féminin
dispose de sérieux arguments. Quant à moi, j’ai bien conscience qu’il va me
falloir du temps pour faire ma place dans le groupe France
Recueilli
par A. C.
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