La
Marseillais Anouchka Martin vivra ses premiers championnats du monde à
Kazan. L'occasion de côtoyer l'élite de la natation mondiale et d'emmagasiner
de l'expérience dans la perspective des Jeux Olympiques de Rio. Entretien.
Anouchka,
dans quel état d’esprit es-tu à trois semaines des Mondiaux de Kazan ?
Pour
l’instant, cela me paraît encore loin, presque irréel, mais j’ai hâte de
découvrir mes premiers championnats du monde.
As-tu
conscience de rejoindre les rangs de la « grande » équipe de France ?
Evidemment,
et c’est impressionnant, mais depuis que je m’entraîne à Marseille, j’ai pris
l’habitude de côtoyer Florent Manaudou, Fabien Gilot, Camille Lacourt et
d’autres têtes d’affiche de l’équipe de France, donc mon intégration dans le
groupe s’est faite naturellement.
A
quelques jours des Mondiaux, quels aspects de l’entraînement priment ?
A
Marseille, nous ferons du foncier jusqu’à l’affûtage. Ce n’est qu’à ce moment
que nous rentrerons dans les détails.
Quelles seront tes ambitions à Kazan ?
J’aborde
les Mondiaux comme un apprentissage. Si je réalise de bons chronos, tant mieux,
c’est quand même l’objectif, mais je vais surtout emmagasiner un maximum
d’expérience dans l’optique des Jeux Olympiques de Rio.
Les
Jeux, tu y penses ?
C’est
un rêve, alors oui, j’y pense et je mets tout en œuvre pour y participer un
jour.
Depuis
plusieurs années, on entend dire que l’équipe de France manque de nouvelles
têtes. As-tu le sentiment d’incarner le renouveau du collectif national ?
C’est
vrai qu’après les retraites de Laure (Manaudou) et Camille (Muffat) il y a eu
un petit creux. Coralie (Balmy) est encore présente, mais derrière, à part
Charlotte (Bonnet), l’équipe de France féminine a tardé à voir émerger de
nouvelles têtes. Cette saison, il semble que plusieurs nageuses ont franchi un
cap !
Recueilli
par A. C.
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