La plaquette Easystroke est née de la collaboration
entre un équipementier aquatique et son partenaire technique Fabrice
Pellerin, coach de l’Olympic Nice Natation et responsable de l’équipe de France
féminine.
Qu’est-ce
qui a motivé la création de cette plaquette ?
Lorsque
l'équipementier aquatique m’a demandé de réfléchir à la conception d’un nouveau
produit, le champ des possibles était très ouvert. Je me suis questionné sur
les outils dont je disposais et ceux qui me permettraient de diversifier
l’entraînement.
Il
existe pourtant de nombreux modèles de plaquettes.
C’est
vrai, mais elles sont souvent similaires. On assiste à des modifications
« marketing » sur la forme ou les couleurs, mais au fond, rien ne
change. De mon côté, je me suis dit : « Quitte à avoir le champ
libre, pourquoi ne pas imaginer l’outil dont j’aimerais disposer au
quotidien ».
Dans
cette perspective, quels critères as-tu retenu ?
Je me
suis d’abord concentré sur la justesse technique ! Il me semble que les
plaquettes qui sont actuellement disponibles ne tiennent pas forcément compte
du mouvement naturel de la nage avec, pour conséquence, l’apparition de
nombreuses pathologies, autant chez les nageurs dits
« professionnels » que chez les nageurs occasionnels.
Est-ce
pour cela que tu as imaginé des plaquettes qui se positionnent sous
l’avant-bras ?
Jusqu’à
présent, les nageurs ajustent leurs plaquettes sous la main pour déplacer un
maximum d’eau. Toutefois, cet outil créée un point de pression considérable au
niveau du coude, contrariant alors la mise en place d’une technique adaptée et
contribuant, je le répète, à développer certaines pathologies. La plaquette
Easystroke se place, elle, sous l’avant-bras. De fait, le bras se met
naturellement dans l’axe permettant au nageur d’adopter le bon mouvement sans
forcer, et cela dans toutes les nages (crawl, dos, brasse, papillon, ndlr).
Recueilli
par A. C.
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