A
l’occasion du salon Kidexpo de Paris qui se tient jusqu’au 21 octobre Porte de
Versailles, nous avons rencontré Frédérick Bousquet, présent pour participer à
une séance d’éveil aquatique. Le Marseillais est revenu sur sa blessure qui a
marqué sa saison 2014-2015, mais aussi sur l’année olympique à venir. A 34 ans,
le vice-champion olympique 2008 avec le relais 4x100 m nage libre nourrit
encore de grandes ambitions.
Fred,
comment te sens-tu physiquement ?
Bien !
J’ai entièrement récupéré de ma blessure à l’épaule de la saison dernière.
Depuis un moment, je ne ressentais plus de douleurs mais je sentais que j’avais
perdu en mouvement et en souplesse. Au mois de juillet, pendant le stage à
Majorque ça s’est délié et depuis ça va beaucoup mieux. Avec Romain (Barnier,
son entraîneur, ndlr) on a pris le temps d’adapter ma technique de nage. J’essaie
de l’optimiser au mieux par rapport à mes capacités.
Comment
abordes-t-on une telle année ?
Parce
que c’est une année olympique, on a tendance à vouloir tout changer pour
essayer de trouver la clé idéale. Mais il ne faut pas tomber dans ce piège en
changeant drastiquement les méthodes d’entraînement. J’ai l’impression de ne
pas avoir réellement coupé dans ma tête depuis la saison dernière. J’ai
simplement pris dix jours de repos après les Mondiaux de Kazan où je continuais
à m’entraîner entre les séries et les finales. J’ai attaqué assez tôt la
condition physique également. Une chose est sûre, la motivation me
dévore !
Quel
est ton programme jusqu’aux championnats de France de Montpellier ?
Je vais
prendre part à de nombreuses compétitions cet hiver. J’en ai cinq au programme.
J’ai hâte de commencer. Je voulais vraiment multiplier les affrontements et les
prises de repères en cette fin d’année. Mais il faut tout de même que je
m’économise un peu pour ne pas me cramer trop vite. Je vais essayer d’utiliser
un peu de sagesse. Il faut bien que mon âge me serve ! (rires)
As-tu
prévu de t’engager sur le 100 m nage libre à Montpellier ?
J’espérais
que le 50 m nage libre tombe en début de semaine pour ensuite pouvoir tenter ma
chance sur le 100 m mais ce n’est pas le cas donc c’est une question qui
nécessite un peu plus de réflexion. Le 100 m reste dans un coin de ma tête bien
évidemment. Mais pourquoi j’y prendrais part ? Pour être dans les
six ? Il y en a des biens meilleurs que moi qui peuvent prétendre à cette
qualification et qui, j’espère, permettront au relais de conserver le titre
olympique.
Tu
gardes de bon souvenir dans la piscine Antigone.
Evidemment,
j’ai de très bons souvenirs. Tout d’abord parce que j’ai pris part à ma
première compétition de haut niveau en 1999 lors des interclubs avec le CN
Antibes. L’équipe était composée de grands nageurs comme Lionel Moreau, Franck
Esposito ou encore Romain Barnier. Ce sont eux qui ont suscité mon
émerveillement pour ce sport. Dix ans plus tard en 2009, j’ai la chance de
battre le record du monde du 50 m nage libre et le record d’Europe du 100 m.
Forcément ça marque. J’espère vivre de nouveaux grands moments en avril
prochain (29 mars – 3 avril 2016)
Comment
as-tu accueilli les critères de sélection pour les Jeux Olympiques de
Rio ?
Ce sont
des temps de qualification qui sont à la hauteur des ambitions et de la valeur
que l’équipe de France doit avoir. Tout nageur ne devrait pas forcément se
focaliser sur ces chronos mais sur ses capacités. Ce n’est pas en nageant
au-delà des 22 secondes sur 50 m nage libre au mois de mars ou avril que l’on
peut espérer obtenir une place en finale deux ou trois mois plus tard en
sachant qu’il faudra nager au minimum 21’’8. A l’inverse, si un nageur est
capable de se hisser au niveau du temps requis (21’’8 sur 50 m nage libre), il
pourra prétendre à une place en finale lors de la compétition internationale. Et
on le sait tous, si on a une ligne d'eau, on a une chance !
Recueilli
par J. C.
A
l’occasion du salon Kidexpo de Paris qui se tient jusqu’au 21 octobre Porte de
Versailles, nous avons rencontré Frédérick Bousquet, présent pour participer à
une séance d’éveil aquatique. Le Marseillais est revenu sur sa blessure qui a
marqué sa saison 2014-2015, mais aussi sur l’année olympique à venir. A 34 ans,
le vice-champion olympique 2008 avec le relais 4x100 m nage libre nourrit
encore de grandes ambitions.
Fred,
comment te sens-tu physiquement ?
Bien !
J’ai entièrement récupéré de ma blessure à l’épaule de la saison dernière.
Depuis un moment, je ne ressentais plus de douleurs mais je sentais que j’avais
perdu en mouvement et en souplesse. Au mois de juillet, pendant le stage à
Majorque ça s’est délié et depuis ça va beaucoup mieux. Avec Romain (Barnier,
son entraîneur, ndlr) on a pris le temps d’adapter ma technique de nage. J’essaie
de l’optimiser au mieux par rapport à mes capacités.
Comment
abordes-t-on une telle année ?
Parce
que c’est une année olympique, on a tendance à vouloir tout changer pour
essayer de trouver la clé idéale. Mais il ne faut pas tomber dans ce piège en
changeant drastiquement les méthodes d’entraînement. J’ai l’impression de ne
pas avoir réellement coupé dans ma tête depuis la saison dernière. J’ai
simplement pris dix jours de repos après les Mondiaux de Kazan où je continuais
à m’entraîner entre les séries et les finales. J’ai attaqué assez tôt la
condition physique également. Une chose est sûre, la motivation me
dévore !
Quel
est ton programme jusqu’aux championnats de France de Montpellier ?
Je vais
prendre part à de nombreuses compétitions cet hiver. J’en ai cinq au programme.
J’ai hâte de commencer. Je voulais vraiment multiplier les affrontements et les
prises de repères en cette fin d’année. Mais il faut tout de même que je
m’économise un peu pour ne pas me cramer trop vite. Je vais essayer d’utiliser
un peu de sagesse. Il faut bien que mon âge me serve ! (rires)
As-tu
prévu de t’engager sur le 100 m nage libre à Montpellier ?
J’espérais
que le 50 m nage libre tombe en début de semaine pour ensuite pouvoir tenter ma
chance sur le 100 m mais ce n’est pas le cas donc c’est une question qui
nécessite un peu plus de réflexion. Le 100 m reste dans un coin de ma tête bien
évidemment. Mais pourquoi j’y prendrais part ? Pour être dans les
six ? Il y en a des biens meilleurs que moi qui peuvent prétendre à cette
qualification et qui, j’espère, permettront au relais de conserver le titre
olympique.
Tu
gardes de bon souvenir dans la piscine Antigone.
Evidemment,
j’ai de très bons souvenirs. Tout d’abord parce que j’ai pris part à ma
première compétition de haut niveau en 1999 lors des interclubs avec le CN
Antibes. L’équipe était composée de grands nageurs comme Lionel Moreau, Franck
Esposito ou encore Romain Barnier. Ce sont eux qui ont suscité mon
émerveillement pour ce sport. Dix ans plus tard en 2009, j’ai la chance de
battre le record du monde du 50 m nage libre et le record d’Europe du 100 m.
Forcément ça marque. J’espère vivre de nouveaux grands moments en avril
prochain (29 mars – 3 avril 2016)
Comment
as-tu accueilli les critères de sélection pour les Jeux Olympiques de
Rio ?
Ce sont
des temps de qualification qui sont à la hauteur des ambitions et de la valeur
que l’équipe de France doit avoir. Tout nageur ne devrait pas forcément se
focaliser sur ces chronos mais sur ses capacités. Ce n’est pas en nageant
au-delà des 22 secondes sur 50 m nage libre au mois de mars ou avril que l’on
peut espérer obtenir une place en finale deux ou trois mois plus tard en
sachant qu’il faudra nager au minimum 21’’8. A l’inverse, si un nageur est
capable de se hisser au niveau du temps requis (21’’8 sur 50 m nage libre), il
pourra prétendre à une place en finale lors de la compétition internationale. Et
on le sait tous, si on a une ligne d'eau, on a une chance !
Recueilli
par J. C.
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FRANCISMAR SIVIERO
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