En
France, le sauvetage est un sport peu connu mais pas pour autant en déficit de
performances. Bien au contraire ! Les Bleus ont ainsi pris la deuxième
place lors des championnats d’Europe de la discipline qui se sont tenus au mois
d’août au Pays-de-Galles. Entre les épreuves en piscine et celles en mer, ce
sport n'a rien d'une cure de jouvence. Qui a dit que les sauveteurs passaient
leurs journées à bronzer sur la plage ? Découverte.
Des garçons costauds, le teint halé et un sourire
ravageur. Des filles en maillot de bain rouge une pièce courant avec une bouée
à la main. Voilà certainement les deux premières images qui nous traversent
l’esprit quand on entend parler de sauvetage. Encore plus pour ceux qui ont
grandi avec Pamela Anderson et David Hasselhoff dans la peau de ces héros de la
plage. Qu’on se le
dise, le sauvetage ce n’est pas ça. Ou en tous cas, ce n’est pas que ça.
Evidemment, l’été, les sauveteurs de plage ont un cadre de travail plutôt
agréable et forcément le teint halé. Mais ceux qui enchaînent les épreuves
programmées lors des championnats d’Europe et des championnats du monde, sont
soumis à un véritable parcours du combattant. Deux jours d’épreuves en piscine,
à tracter des mannequins de 43 kilos et deux jours en mer à jongler entre la
course, la natation, le kayak ou encore les épreuves de planches. On vous avait
prévenu, cela n’a rien d’une cure de jouvence. Et pourtant, les membres de
l’équipe de France y prennent à chaque fois un grand plaisir. Un plaisir
partagé par leurs fans qui assistent depuis quelques années maintenant à
une razzia de médailles. Deuxième nation européenne aux Euro gallois cet été,
les tricolores avaient pris la troisième place des derniers championnats du
monde derrière les maîtres absolues de la discipline : la Nouvelle-Zélande
et l’Australie. Quand on sait ce que représente le sauvetage sportif dans ces
deux pays et la notoriété des athlètes, on comprend vite que la France réalise
à chaque fois de véritables exploits pour tenter de rester sur le podium. Il
faut dire que les Bleus sont armés pour rivaliser et dispose d’une équipe
expérimentée. La plupart des sauveteurs tricolores ont participé à
des compétitions nationales, voire internationales en natation course. C’est le cas de Thomas Vilaceca,
qui a participé aux Euro de Berlin avec l’équipe de France.
Mais
alors pourquoi passer de la natation course au sauvetage sportif ? La
réponse est unanime. « Quand on commence à ressentir de la fatigue et a
manqué de motivation, il est nécessaire de trouver une
échappatoire »explique Jérémy Badré, membre de l’équipe. « Nous avons tous commencé le sauvetage comme ça. C’est ludique et
amusant. Certes les
séances de natation sont quand même importantes, mais lorsque nous nous entraînons
avec les mannequins, les bouées ou encore les palmes, ça nous permet de nous
évader et d’être concentrés sur autre chose que les carreaux de la
piscine. » Pour Emmanuelle Bescheron, ancienne nageuse au pôle
espoirs de Tours, les carreaux de la piscine sont, de plus en plus, qu’un
lointain souvenir. En équipe de France, elle prend part aux épreuves côtières.
L’eau salée a donc remplacé l’eau chlorée. « S’entraîner dans un tel cadre
c’est évidemment incroyable. Quand j’ai arrêté ma carrière de nageuse, je
voulais me lancer dans un autre sport et c’est assez naturellement que je me
suis tournée vers le sauvetage sportif. » La mer, c’est donc son
quotidien. Apprivoiser les vagues, les courants, les conditions
climatiques. Et pour en arriver à son niveau actuel, « Manu » a
effectué plusieurs stages à l’autre bout du monde. En Australie et en
Nouvelle-Zélande, elle a appris aux côtés des meilleurs sauveteurs de la
planète. Tout comme la capitaine de l’équipe de France depuis 2012, Flora
Manciet. « Ce sont des expériences fantastiques » admet
Emmanuelle. « Là-bas, les compétitions sont très suivies. Il y a
énormément d’engouement autour de ce sport. J’ai beaucoup progressé à leur
contact. Mais pas seulement en sauvetage pur. Vous savez, à bientôt 30 ans, j’ai
réalisé mes meilleurs temps sur 50 et 100 m nage libre en bassin, alors que
j’ai nagé pendant des années ! » La natation course et le sauvetage sportif seraient
donc complémentaires ? « Bien sûr ! » clame Marvin
Maisonneuve. « Dans ma préparation en natation course, le sauvetage me
sert beaucoup. Pour le 200 m papillon, où la coulée et les relances sont très
importantes, les épreuves de 50 m en apnée avec palmes me permettent de
travailler mes ondulations. Les
épreuves avec obstacles me permettent de travailler les relances
également. » Une complémentarité évidente et les mêmes valeurs de
partage, de travail et d’abnégation. Soyez-en sur, si certains
clichés ont la vie dure, celui des sauveteurs bodybuildés qui se la coulent
douce sur leur chaise haute ne devrait plus faire long feu.
Jonathan
Cohen
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