Déjà
qualifiés pour les Jeux Olympiques de Rio, Aurélie Muller et Marc-Antoine
Olivier ont passé une semaine à l’INSEP mi-décembre. Au programme, 10 km en
bassin en condition de course, évaluations avec prises de lactate et
entraînements intensifs. Les deux nageurs abordent cette année olympique dans
les meilleures conditions et sont confiants à quelques mois de J.O.
Comment
appréhendez-vous cette année olympique ?
Aurélie
Muller : Pour le moment, tout se passe bien. J’ai remporté une étape
de coupe d'Europe à Madère (Portugal) en début de saison. Même s’il y
avait peu de concurrence, c’est toujours important de s’imposer. Ensuite, j’ai
participé aux championnats de France d’Angers où j’ai remporté le 1 500 m
nage libre et amélioré tous mes temps donc je suis contente.
Marc-Antoine
Olivier : J’aborde cette année sereinement. En étant déjà qualifié,
je sais concrètement pourquoi je travaille. Ces tests à l’INSEP permettent de
nous situer et de savoir si on progresse, parce que nous les réalisons depuis
deux ans et on voit ainsi notre évolution grâce aux temps, aux prises de
lactates etc. Pour le moment, je me sens bien et je monte progressivement en
puissance.
Comment
allez-vous aborder les Jeux Olympiques ?
A.
M. : J’ai déjà participé aux J.O à Pékin en 2008. Ça ne s’était pas
très bien passé pour moi (21ème du 10 km), mais c’est un avantage pour aborder
cette échéance l’été prochain. Je sais exactement à quoi m’attendre et comment
ça se passe. Mon expérience me servira énormément.
M-A.
O. : Ce sera mes premiers Jeux, donc je ne sais pas comment cela se
passe. Je pense que je réaliserai une fois sur place mais pour le moment je n’y
pense pas trop. Je bosse pour réussir ma course et on verra sur place si ça se déroule
comme je le souhaite. J’en ai déjà beaucoup parlé avec Philippe et Aurélie. Ils
m’ont donné des conseils sur le village, la gestion de la course, de l’attente…
Il y a énormément de paramètres à prendre en compte. Ca à l’air très difficile
mais on prépare ça depuis 4 ans donc je vais tout faire pour réussir.
N’est-ce
pas difficile d’être qualifié un an avant ?
A.
M. : Lorsqu’on décroche notre qualification, nous sommes libérés d’un
poids parce qu’on récolte le fruit de notre travail. C’est un immense
soulagement. Mais je sais que le plus gros du travail reste à faire et je
n’essaie de ne pas passer dans un mode d’hyper-concentration sur les Jeux trop
tôt dans la saison.
M-A.
O. : Être déjà qualifié nous donne un objectif bien précis mais il
faut faire attention à ne pas se laisser aller. Je travaille cette année pour
cet objectif là et je ne lâcherai pas. Comme tous nageurs présents aux Jeux
Olympiques, je souhaite m’imposer.
Depuis
les Mondiaux de Kazan, l’eau libre est de plus en plus médiatisée. Comment le
vivez-vous ?
A.
M. : Avant, personne ne parlait d’eau libre. Je pratique cette
discipline depuis dix ans et c’est la première fois que je vois autant de
caméras pour un de nos entraînements. C’est très agréable de voir que l’on
s’intéresse à nous et à cette discipline encore très méconnue.
M-A.
O. : Nous n’avons pas l’habitude de voir autant de caméras pour l’eau
libre mais ça fait très plaisir de voir l’ampleur que prend notre discipline.
C’est important dans le processus de professionnalisation initié par la
fédération.
L’été
dernier, vous avez participé au Test Event à Rio. Etait-ce important d’être
confronté aux conditions un an avant ?
A.
M. : J’étais très contente d’y aller parce que ça m’a permis
d’observer les conditions que nous aurons l’été prochain. J’ai également pu
mettre en place des stratégies qui n’étaient pas envisagées au départ,
notamment sur la manière d’aborder les vagues et l’eau froide. Ce n’est pas
quelque chose que j’appréhende. Nous allons travailler dessus tout au long de
l’année.
M-A.
O. : L’été dernier, pendant le Test Event de Rio je me suis blessé au
poignet. Je n’ai pas pu vraiment observer les conditions mais cette année nous
disputerons de nombreuses courses en mer et en eau froide pour s’y préparer.
Ces conditions ont plutôt tendance à m’avantager. Je suis confiant.
Recueilli
à l’INSEP par J. C.
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